Que vous soyez blancs ou pas la police vous mettra mort, en prison ou vous excusera
source : http://www.lamontagne.fr/limousin/actualite/2014/03/22/violence-sur-un-policier-sursis-pour-le-pere-et-son-fils_1929139.html
Me Desport a voulu calmer le jeu après avoir enflammé le débat, hier, au tribunal de Brive. Ses questions à un policier, victime de coups lors d’une intervention aux Chapélies le 12 février dernier, ont mis en colère l’avocat de la partie civile et le parquet.
Ce jour-là des policiers, appelés suite à un rodéo, découvrent une 205 qui a tout d’une voiture volée. Neiman cassé, fils à nu, serrure dégradée… Les fonctionnaires font « banalement » procéder à son enlèvement et interpellent un mineur. La mère de ce jeune, hystérique, débarque en criant. Rapidement, un attroupement d’une vingtaine d’habitants se forme. Deux hommes, un père et son fils, tentent d’expliquer que la voiture n’est pas volée mais laissée en dépôt par un ami. Leur tentative est vaine. « La situation est allée crescendo. Il n’y avait pas de discussion possible », reconnaît le policier qui a repoussé à plusieurs reprises les deux hommes avec ses mains et « paré les coups ». Jusqu’à prendre un coup de poing au visage de la part du fils, qui lui vaudra deux jours d’ITT.
" Un policier doit être respecté "
« Ces policiers ne faisaient que leur métier. Ils ont dû prendre la fuite face à une vingtaine de personnes animées de sentiments agressifs et ce seraient eux qui ont tort?? », interroge Me Pages.
Le procureur Lescat enfonce le clou : « Le parquet est là pour défendre les policiers. C’était une action légitime et en deux heures tout aurait pu rentrer dans l’ordre?! Un policier doit être respecté dans tout pays démocratique ».
Me Desport, qui n’a pas oublié les incidents de l’été aux Chapélies, s’est offusqué du traitement de ce dossier. « Mes clients sont des personnes d’une tranquillité absolue. Des seconds rôles dont on veut faire des exemples ». Le tribunal ne retient pas la relaxe plaidée pour le père qui nie. Il le condamne à six mois de sursis, le fils, qui a reconnu aussi avoir jeté une pierre en direction des policiers, écope de huit mois. L’agent, lui, recevra 1.000 € de dommages et intérêts.
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Source :
http://www.streetpress.com/sujet/127222-bavure-de-garges-prison-ferme-et-amendes-pour-la-famille-qui-accuse-la-police
NEWS Octobre, la police déboule chez les Saounera pour interpeller l’un des fils. Coups, insultes, lacrymo : la situation dégénère. Vendredi, le père et le fils de la famille étaient lourdement condamnés pour les débordements. Mais pas la police.