L'âne de Buridan
L'âne de Buridan , revenant d'un long voyage, avait autant soif que faim.
On plaça l'animal à égale distance d'un boisseau d'avoine et d'un seau d'eau.
L'animal, ne sachant déterminer s'il avait plus faim que soif , ne fut pas capable de décider s'il devait manger ou boire.
Il resta indifférent à l'alimentation proposé et mourut de faim (ou de soif, la fable ne le précise pas).
Remplaçons la soif par la vérité et la faim par le mensonge et on sera dans la situation où ceux qui ont l'opportunité de dire la vérité sur Wissam se trouvent.
Ils veulent nous faire gober des mensonges au nom de la vérité tout en refusant de dire la vérité.
Mais oui, Wissam est mort comme par hasard accidentellement comme par hasard entouré de policiers et toutes les marques ne sont qu'accidentelles, toutes les preuves trafiquées, toutes les versions saugrenues, le sont tout autant.
Mais oui ...
Tôt ou tard, le principe de réalité nous rattrape.
Comme pour l'âne, ça finira par faire dépérir parce que nous ne sommes plus de la génération qui acceptons d'être humiliée, nous n'avons pas de compte à rendre à des gens qui utilisent les institutions pour faire du mal et en tirent un profit individuel, nous avons grandi avec l'amour des valeurs républicaines, ce n'est pas pour qu'on s'en serve pour nous torturer, nous assassiner et nous déshonorer au nom de ces valeurs.
Nous, nous, n'avons que soif de vérité !