Un autre scandale
Dans un communiqué pour la mise en examen du second policier, la DDSP du puy de dome a communiqué sur une « mort en milieu hospitalier ». A la suite de ce communiqué, la chambre d'instruction annulera les deux mises en examen ...
Ces 4 mots sont très intrigants.
Lorsque l'on communique on veut envoyer un message, parfois un double message. Un message à une partie de la population et autre message et à un autre groupe particulier. Dans l'affaire qui concerne Wissam, on pourrait dire qu'il s'adresse à un groupe tenté de faire la vérité sur ce qu'il s'est passé dans le couloir du commissariat à l'origine du coma.
On peut donc voir les choses d'une première façon. Evidemment, qu'il est mort en milieu hospitalier. Il doit s'agir d'une erreur.
Ou bien d'une autre. Il ne s'agit pas d'une erreur sur un communiqué de presse où chaque mot est pesé mais d'un double message.
Quel double message ?
Si on était parano (mais comment ne pas l'être ?), on pourrait voir là dessous un chantage. Les groupes malhonnêtes fonctionnent en chantage. Chacun cherche à être couvert par un autre par des casseroles.
Mais quel chantage, quelles casseroles et pourquoi ?
Si on était parano (mais comment ne pas l'être ?), on pourrait même aller jusqu'à dire que la DDSP, sous l'emprise par intérêt ou par faiblesse du capitaine de la police nationale de l'époque (promu depuis) et impliqué jusqu'au cou dans les événements du 1er janvier, a eu vent d'un secret d’État alors que Wissam était encore à l’hôpital. Qui est celui qui a dévoilé ce secret d'Etat ? Telle est la question que l'on devrait se poser ... En gros, la DDSP (ou plutôt ceux qui la composent parce que les institutions n'appartiennent qu'au peuple et certainement pas à ceux qui la déshonorent) souhaite qu'on la couvre ou bien elle risque de les amener dans ses abîmes en même temps qu'elle peut tomber dedans.
Dans la dernier rapport d'autopsie, le médecin qui veut absolument couvrir les événements du couloir du commissariat, rajoute qu'il s'est passé quelque chose d'anormal pendant que Wissam était dans le coma dans la partie de la conclusion, la seule partie dont le groupe mafieux sait que c'est le seule document qui circulera de manière non officielle, informelle et que fera taire ceux qui refusent de les couvrir définitivement. Lorsque la police souhaite enterrer une affaire, elle aime faire comme le médecin légiste de Reims, échec et mat.
Si on était parano (mais comment ne pas l'être?), on pourrait même aller jusqu'à dire qu'un groupe menacé par la vérité sur ce qu'il s'est passé dans le couloir du commissariat à l'origine du coma s'est arrangé pour avoir encore une fois le médecin de Reims sous son emprise et s'arranger pour envoyer par son intermédiaire un autre message à un groupe particulier tenté de lâcher les premiers mais impliqués eux aussi jusqu'au cou dans un autre scandale.
Le premier groupe est forcément lié à la DDSP et cherche à couvrir ce qu'il s'est passé dans le couloir du commissariat.
Le deuxième groupe, s'il existe, il est forcément plus haut que la DDSP et donc lié au pouvoir politique.
Mais qui aurait un intéret en pleine campagne présidentielle que Wissam ne se réveille jamais au moment où son état s'améliorait le mardi 3 janvier ?
Même si chaque action de la police des polices est le résultat d'une consigne politique, elle n'est pas assez malhonnête et habituée à l'être pour avoir le courage de se comporter ainsi.
Tout cela n'est qu'une hypothèse. Mais si la DGSI est elle même impliquée alors ça pourrait expliquer beaucoup de choses et notamment la commande politique donnée à la police des polices d'enterrer ensuite l'affaire jusqu'à réaliser une fausse expertise maladroite qui signe la culpabilité de la police des polices dans son but de disculper le capitaine de la police judiciaire impliqué lui aussi jusqu'au cou dans l'histoire des photos trafiquées.
Le livre « Les tueurs de la République » rappelle que ça ne serait pas la première fois que la DGSI se comporterait ainsi.
Ou bien la DGSI n'a rien à voir avec tout cela, c'est un pur hasard que son état s'est inversé le mardi 3 janvier mais ce qui est certain c'est que les membres de la DDSP sont persuadés qu'il a existé un deuxième événement dont ils estiment plus grave mais qui peut être cette fois, de la vraie paranoïa. Lorsque la culpabilité est trop importante, on cherche à sauver son âme en voyant pire ailleurs. Ce qui est certain c'est que les membres de la DDSP ont cherché à porter atteinte à l'honneur volontairement de la DGSI.
Si un jour la vérité sur le couloir du commissariat se fait jour alors ça signifiera que la DGSI n'est pas impliquée ou s'est arrangée pour ne plus l'être ...