Non, il n'existe pas de garde-fous pour la justice aujourd'hui. Il n'existe que des garde-fous à l'impunité policière

par cjvpourwissam

Dans un premier temps on entend que le numero 2 de l'IGPN est suspendu. On se dit alors qu'il existe des contre-pouvoirs en France.

Puis en cherchant un petit peu on s'aperçoit que par décret du Président de la République, il est mis fin, "dans l'intérêt du service" de cette suspension. Cette information passe inaperçue.

 

L'intéret du service ...

Tout ceci rappelle toutes ces histoires où on entend que la police des polices est saisie pour calmer les émois dans la presse, ce qui fonctionne d'ailleurs, mais ces mêmes histoires que l'on n'entend plus lorsqu'il s'agit de dire que l'affaire a été enterré.

 

Rappelons le, la police des polices de Lyon a couvert des photos antidatées dans l'histoire de Wissam. Elle n'est pas digne de confiance et à aucun moment dans l'histoire elle n'a reconnu ses erreurs, ce n'est pas dans son ADN. Dans un verbiage extraordinaire elle a osé dire qu'elle a bien regardé dans l'ordinateur (qui sera formaté ce que l'on apprendra après) que les secondes photos prises à la fin du coma par le capitaine de la police judiciaire qui seront antidatées au 1er janvier, étaient bien du 1er Janvier ce qui est faux, archi-faux et contredit le bon sens, la pousse des cheveux et de la barbe, les constations médicales réalisées le 1er janvier ainsi que les photos prises par les médecins du 2 janvier ou celles de la familles prises après où il est encore plus marqué que sur celles censées être prises avant. Mais vous savez ce rapport est tombé au même moment que le rapport de contre-autopsie dont la police des polices pensait qu'il allait définitivement enterrer l'affaire, c'était le bon moment alors pour rajouter une couche d'injustice et d'enterrer aussi définitivement cette putain histoire de photos trafiquées qui les embarrassent. Merci la police des polices.

 

Lorsque vous êtes à terre, sans défense, en situation de fragilité et de vulnérabilité, la police comme la police des polices, plutôt que de vous protéger, de défendre le peu de droits qu'il vous reste, ils en profiteront pour vous achever. Vous tuer physiquement et psychologiquement. Wissam et nous-mêmes l'avons appris à nos dépens. Sachez-le à votre tour.


Rappelons le, la police des polices de Lyon, est reconnue comme étant la police des polices la plus corrompue de France par les victimes de violences policières. Aucune victime n'ayant été satisfait de son travail. Et des victimes dans la région Auvergne Rhône Alpes il y en a. Cette institution hypocrite savait dès le début (par ses moyens d'informations indépendants et hors normes) que Wissam a été torturé à mort dans le couloir du commissariat. Elle savait aussi que pour le moment on l'ignorait et pensait qu'elle pouvait tenir l'information secret comme le commissariat de Clermont-Ferrand. Elle a cherché à mentir par omission en se limitant à dire qu'elle ne voit pas de problèmes sur les lieux de l'interpellation, un moyen de ne pas parler de ce qu'il s'est passé dans le couloir du commissariat et de ne pas perdre la face vis à vis des policiers clermontois. Elle devait couvrir un crime mais elle ne devait pas laisser penser que l'on pouvait lui la faire à l'envers à l'intérieur de l'institution. Alors l'omission c'est l'idéal. Elle a imposé la technique du pliage comme alibi, les policiers eux-mêmes l'ont donné sur un plateau. Il suffira alors de s'entendre avec le médecin légiste de Saint-Étienne que l'on connait bien, lui donner les seules informations comme la version des policiers (exit le dossier médical par exemple) pour qu'il en arrive aux conclusions qui les arrangent pour couvrir une mort beaucoup moins acceptable et surtout une technique qui garantissait l'impunité policière mais ça il fallait le dissimuler pour le moment à l'opinion publique et laisser penser le contraire et laisser crier aux loups. Pour cela, elle a cherché à nous embarquer dans une fausse polémique. Ce qui a fonctionné un temps avec les avocats mais que l'on a vite repris. On avait vu le corps ça ne tenait pas et la manière d'amener cette explication est grotesque. On nous prenait pour des cons, on nous prend toujours pour des cons d'ailleurs. On n'était pas monté au créneau, on pensait à l'époque, que les enquêteurs étaient sincères et qu'ils allaient revenir à la raison, on était bien naïfs, un petit peu con par notre confiance faut il le reconnaitre, on avait affaire dès le début et aujourd'hui encore à des psychopathes ultra-calculateurs qui se prenaient pour dieu et qui tellement confiants d'avoir enterrer des milliers d'affaires embêtantes, ils se disaient que s'ils s'y prenaient bien que ça aller passer crème là aussi avec ces abrutis et impuissants d'arabes. On avait à l'époque encore foi dans les institutions. C'est la plus grande erreur que l'on peut faire, donner une confiance aveugle en des institutions qui nous ont toujours maltraité et qui n'ont jamais fait les mêmes efforts que sur d'autres affaires tragiques lorsque l'on revendiquait nos droits.

 

http://www.leparisien.fr/lyon-69000/affaire-el-yamni-l-igpn-releve-un-pliage-irregulier-par-les-policiers-source-judiciaire-30-01-2012-1837097.php

 

La police des polices était persuadée que trop content qu'une erreur soit relevée on allait sauter dessus pour dénoncer une technique interdite, elle nous voyait déjà crier haro comme d'autres sur l'utilisation d'une technique létale, apprise, pour ensuite nous la mettre à l'envers en nous disant que cette technique n'est interdite que dans les reconduites à la frontière. Machiavélique.

 

Et oui c'est ça la police des polices. Des policiers au service des politiques quand ça les arrangent ou des policiers qui pensent tromper leurs supérieurs quand les ordres heurtent leur volonté suprémaciste. Les rares personnes honnêtes à la tête de l'IGPN le savent trop bien.

 

Mais tels des moutons continuez à faire confiance à la police des polices dont les fonctionnaires auront toujours comme but premier de protéger l'image de l'institution policière en mettant des bâtons dans les roues de la vérité lorsque ça les arrange. Réjouissez-vous lorsque vous entendez que la police des polices est saisie. Mais ne vous étonnez pas qu'elle couvre ces pratiques et qu'elle dise qu'elle ne révèle aucune irrégularité lorsque l'on parle de viols, de tabassages.

 

Et lorsqu'elle aura choisi de faire son travail sur une affaire dont elle aura cerné les tenants et les aboutissants et qu'elle aura jugé que l'image de l'institution lui profitera en retour, une affaire dont la vérité serait beaucoup plus acceptable parce qu'elle permettrait de faire passer pour un acte de folie rapide (et donc une erreur politiquement acceptable) faite par un policier et de l'isoler du comportement global de l'institution, une affaire qui aura le droit à un procès et qui permettra de maintenir l'idée d'une institution digne de confiance, qui sait se désolidariser de ses brebis galeuses sans que ça ne touche à l'honneur (en réalité l'orgueil) de l'institution et qui permettra d'en enterrer 100 autres dont la vérité est plus difficilement acceptable parce que révélatrice d'un dysfonctionnement profond, d'une idéologie malsaine ainsi que d'un management défaillant, continuez à vous dire qu'il existe des garde-fous et que la police des polices est digne de confiance.

 

Non, il n'existe pas de garde-fous pour la justice aujourd'hui. Il n'existe que des garde-fous à l'impunité policière.

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