Coma
Si ça c'était passé dans un couloir du commissariat le 1er janvier 2012, que se serait il passé ?
On aurait entendu qu'une enquête est en cours.
Des radios au 1er janvier, des scanners au 1er janvier, des témoins au 1er janvier, des photos au 1er janvier 2012, ne seraient jamais utilisés pour analyser les blessures.
On trouvera des excuses pour le justifier. Saint-Augustin disait dans ses confessions que pour vouloir réellement une chose il faut le vouloir entièrement.
Des photos d'abord antidatées auraient d'abord été utilisées pour dissimuler les blessures au 1er jour et rendre compatible la version des irresponsables, dans un 1er temps. Une autopsie aurait été faite en faisant abstraction de 10 jours en soins intensifs.
Puis, on cherchera à mettre le coma sous le compte d'un problème cardiaque à partir d'éléments médicaux mensongers.
En gros, il s'agit de mettre devant le fait accompli et d'adoucir la vérité, la rendre moins aigue.
Mais ceci étant un peu gros. Il aurait été décidé de couper la poire en deux 12 ans et demi après.
Plus besoin d'arguments scientifiques, car les arguments scientifiques sont vérifiables. L'argument d'autorité suffit. On lance des avis sans preuve. On fera également des analyses sur un corps cicatrisé 4 jours et demi après les faits, jamais à partir des blessures au 1er janvier 2012, jamais à partir des témoins du couloir du commissariat au 1er janvier 2012, jamais à partir des analyses médicales au 1er janvier 2012.
Jamais. Jamais. Jamais.