Message envoyé au défenseur des droits

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Message envoyé aux défenseurs des droits :

 

Bonjour,

 

Concernant l'affaire de mon frère, il semblerait que le troisième binome de juges, à la différence des deux premiers souhaite faire la lumière sur ce qu'il s'est passé. 

Ce binôme nous a convoqué pour nous faire écouter l'enregistrement téléphonique selon lequel la police affirme que mon frère leur a concocté un guet à pan, il ne s'agit ni de la voix de Wissam, ni de la voix de ses amis d'enfance qui sont tous nés à Clermont-Ferrand et qui n'ont donc pas l'accent du sud de la voix enregistrée. La liste des personnes présentes ce soir là par les enregistrements videos, et les déclarations des témoins est connue. Nous souhaitions entendre également le supposé enregistrement téléphonique émis sur le parking selon lequel la police aurait vérifié que Wissam était bien le référent, il a disparu une fois n'est pas coutume. Nous avons écouté une partie des copies des enregistrements radios, bizarrement la séquence n'est pas continue mais coupée en une dizaine d'enregistrement alors qu'il pouvait facilement laisser un enregistrement continue de 10 min au max. Il faut savoir que ces enregistrements ne sont pas les originaux, les originaux ont disparu alors qu'ils étaient sous scellés judiciaires. Ces originaux avaient été écouté par la police des polices et rien qu'elle. Si les originaux ont disparu et que les enregistrements ont été coupé alors la police des polices nous cache tout une partie des conversations radios. De même, cette même police des polices avaient affirmé dans des retranscriptions que l'on voyait les policiers porter Wissam dans le commissariat dans les vidéos. Là aussi, dans les vidéos du commissariat que l'on nous a présenté, on ne voit pas cette séquence, on ne voit que la video des geôles où l'un des policiers de la brigade canine mis en examen vient devant l'Officier de Police Judiciaire, jouissant de plaisir, demandant une clé jaune dont la police des polices n'a jamais cherché à connaitre l'utilité. A aucun moment on ne voit le corps de Wissam, la police des polices a encore une fois menti. Nous tenons également à vous informer que c'est la même personne de la police des polices qui a effectué la première enquête que celle qui été choisie pour faire la commission rogatoire qui devait faire la lumière sur les photos du 1er janvier, il est juge et partie, il va d'ailleurs baser son enquête non pas sur des expertises photographiques et informatiques comme ça devrait être le cas mais sur des imprims écrans qui ne répondent pas à la requête de dater les photos présentées comme celles du 1er janvier ou bien de rechercher les véritables photos. Nous vous invitons à regarder le rapport de cette commission rogatoire c'est un modèle de malhonnêté où l'enquêteur brasse du vent. A la suite de cette commission rogatoire bidon, sous l'insistance de nos avocats une expertise de l'ordinateur et de l'appareil photo a eut lieu comme le demandait pourtant la chambre d'instruction, étonnamment, l'ordinateur a été complètement formaté pour effacer toute trace, idem pour l'appareil photos. L'enquêteur de police des polices qui est aussi commissaire est clairement corrompu, il a effacé la vérité à jamais, faut-il inventer la police de la police des polices ?

 

L'ensemble de ces faits, nous démontre qu'il y a une urgence à réformer le système qui enquête sur les crimes policiers. Il ne faut plus que des policiers ou des membres liés au ministère de l'intérieur ou au parquet n'interviennent dans le dossier. L'ancien Ministre de l'intérieur Monsieur Vaillant l'affirmait, il faut en finir avec la police des polices. Il ne faut plus que l'on compte sur l'intégrité des uns ou des autres mais il faut plutôt que cette intégrité soit inhérente au positionnement organisationnel auquel l'enquêteur appartient. Si nous n'obtenons pas la vérité sur la mort de Wissam, ça sera à cause de la police des polices qui a usé de ses droits pour faillir à ses devoirs.

 

P.S : Pour information, le procureur général avait promis le 11 janvier 2014 à la presse que les résultats de la contre expertise seront connus dans les 5 mois. 6 mois après il n'y a toujours rien et nous nous attendons à une énième fuite et déresponsabilisation, quelque chose comme "nous ne pouvons pas affirmer avec certitude qu'il est mort d'étranglement". De plus, l'indépendance de la justice et notamment des juges est remise en cause par le parquet clermontois, comme tout interrogatoire, il est important de déstabiliser l'interlocuteur, certains le font par des gardes à vue surprise, on peut le faire aussi par des convocations à des dates symboliques, il semblerait que le parquet de Clermont-Ferrand ne le comprenne pas. Si le procureur général de Riom est un modèle reconnu d'intégrité, il n'en est visiblement pas le cas du procureur de Clermont-Ferrand ...

 

Cordialement,

 

Farid El Yamni

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