Situation kafkaienne
En 2013, nous avions enfin la partie du puzzle, celle qui permettait de tout comprendre : la version des témoins du commissariat qui ont vu 5 policiers s'acharner sur Wissam malgré ses cris jusqu'à ce qu'il tombe dans le coma.
Depuis 2013, nos avocats et nous même répétons aux juges d'instruction et partout où l'on passe que ces témoignages doivent être entendus des juges d'instruction et donnés à des experts honnêtes et que sans cette partie du puzzle, la vérité ne peut être faite.
Depuis 2013, les juges d'instruction nous méprisent et méprisent par là même la clé de la vérité.
Depuis 2013, nous avons l'impression d'être la mouche de Kafka, celle qui communique et dont on n'écoute pas.
Depuis 2013, la justice et son bras (la police des polices) sélectionnent les témoins pour ne donner aux experts que ceux qui ignorent les événements du commissariat.
Depuis le début, tout passe par la police des polices qui ignore les preuves et les témoignages (cf photos trafiquées).
Depuis 2013, la justice ne veut pas que la vérité entre dans le dossier parce qu'elle serait impossible à freiner étant donné que c'est la vérité.
Mais pourquoi les enquêteurs agissent ainsi ?
Ne pouvant imposer un mensonge, ils souhaitent enterrer l'affaire en disant qu'il n'y a pas assez d'éléments.
Les éléments pour tout comprendre sont pourtant à portée de mains, nous les connaissons, mais la justice refuse de les prendre !
Les mêmes versions des témoins inoffensifs sur les lieux de l'interpellation, les mêmes hypothèses (strangulation, origine toxique, pliage) n'ayant pas entraînées la mort, sont données aux experts qui doivent rendre leur rapport bientôt.
C'est tellement facile de détruire des hypothèses qui n'ont pas provoqué la mort quand on connaît la vérité.
Et encore une fois on détruira ce rapport parce que la vérité n'est pas là.
Elle n'est pas là parce que le juge d'instruction ne donne pas aux experts les éléments lui permettant de la faire.
La version des témoins du commissariat et l'hypothèse de mort à la suite de coups ne sont jamais données ni envisagées par les experts.
C'est cette version dont il faut demander aux experts si elle est plausible et pas la version policière.
Elle est là la seule vérité.
Nous prévenons, nous prévenons, nous prévenons mais la justice est sourde et aveugle.
Qu'ils continuent à faire leurs plans machiavéliques en disant que cette fois ils réussiront à nous faire taire définitivement.
Sans justice et sans vérité, ça leur sera impossible car sans la justice et la vérité nous n'abandonnerons jamais !