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On nous parle souvent de crise.

La crise serait un moment de parenthèse qui permettrait de revenir à un état stable.

L'état stable serait une période où on pouvait torturer des arabes, trafiquer des preuves, monter des dossiers, envoyer des arabes en prison pour rien, tout en se faisant passer pour des personnes honorables.

C'est ça pour certains le bon temps.

Cette période est révolue.

Cette période est morte.

L'imposture est désormais de notoriété publique.

Toutes les expériences qui se sont rajoutées depuis le temps que l'on appelle le début de la crise, changent irrévocablement le monde.

Le monde est changement, le monde est en crise, le monde est mouvement.

Vive la crise !

A tous ceux qui nous disent que c'est pire ailleurs et que l'on devrait se satisfaire d'avoir une police qui tue, qui viole, qui mutile, qui ment, qui trafique des preuves, qui se solidarise de n'importe quoi, qui cherche à chaque fois son intérêt, qui court après les promotions, la reconnaissance, des médailles d'honneur de la république, qui pratique le chantage du "parce que vous avez besoin de nous il faut tout nous pardonner", qui n'a pas de limite dans la vengeance, qui réfléchit en dominant/dominé, qui n'aime pas la population qu'elle est censée protéger peu importe les faits, voyons ce qui se fait réellement et récemment de pire ailleurs comme au Niger :