#BlackLivesMatter
"Le meurtre de Mike Brown par un policier blanc a marqué un point de rupture pour les Afro-Américains de Ferguson (Missouri). Peut-être était-ce à cause de l’inhumanité de la police, qui a laissé le corps de Brown pourrir dans la chaleur estivale. Peut-être était-ce à cause de l’arsenal militaire qu’elle a sorti dès les premières manifestations. Avec ses armes à feu et ses blindés, la police a déclaré la guerre aux habitants noirs de Ferguson."
Comment le mouvement Black Lives Matter a-t-il pu naître sous le mandat du premier président noir ? L’auteure revient sur l’"économie politique du racisme" depuis la fin de l’esclavage, le reflux des mouvements sociaux des années 1960 et l’essor d’une élite noire prompte à relayer les préjugés racistes et anti-pauvres. Elle défend le potentiel universaliste de BLM : afro-américain et tourné contre les violences policières, il peut parfaitement rallier d’autres groupes et s’étendre à une lutte générale pour la redistribution des richesses."
L'exigence d'un monde juste
Le 4 avril 2017, la chambre d'instruction demande à la juge d'instruction de nommer un collège d'experts comprenant un expert en toxycologie pour réétudier les causes de la mort.
6 mois après l'injonction de la chambre d'instruction, à l'heure d'aujourd'hui, aucun collège collège d'experts n'est encore nommé.
On nous dit que la justice n'arrive pas à trouver des experts.
Ce n'est pas la priorité.
Aujourd'hui ma mère m'a appelé en larmes en me disant qu'elle en peut plus. Elle s'est même excusée de pleurer. Elle se cache pour pleurer habituellement mais là elle n'y arrive plus.
Alors je lui ai promis que si on obtiendra pas la justice de façon pacifique on finira par se faire justice nous même. C'est la seule chose qui me tient aujourd'hui et qui m'évite de péter un plomb.
Cette promesse je la tiendrai.
Voir sa mere en larmes, en souffrance, voir son regard vide, elle qui n'a jamais fait de mal à une mouche, elle qui compte tellement pour moi est insoutenable.
Ma mère devrait accepter d'être malheureuse pour ne plus être malheureuse c'est ça ? Voici ce que l'on lui propose, ce qu'on nous propose à nous qui nous victimisons.
Les policiers qui ont tué Wissam étaient des monstres chauds, nous avons affaire à des monstres froids.
Aussi froids que les pistes de ski sur lesquelles skiaient la juge d'instruction pendant que ma belle soeur était internée à l'hopital parce qu'elle ne réussissait plus à se nourrir.
Mais ce n'était pas en son temps la priorité de la juge d'instruction.
Comme la mort d'Adama Traore n'est pas la priorité de François Ruffin.
Pourquoi je mets le post de François Ruffin ci dessous ?
Comme la justice, Monsieur Ruffin se donne bonne conscience.
Au fond ça ne les empêche pas de vivre, de dormir, de s'amuser.
Il fut un temps j'aurais trouvé son post très juste et les critiques à son encontre trop acerbes.
En quoi il a le devoir de se positionner au fond ?
J'ai perdu ma naiveté.
Ce que Ruffin dit et que beaucoup pensent dans son hesitation c'est que le seuil d'inacceptabilité n'est pas encore franchi.
Il est dans un autre monde. Le monde de la lutte romantique. Celui des livres d'outre-atlantique. Le monde des mots qui sonnent.
Notre monde est sourd. Notre souffrance est sourde, aveugle, pas équilibrée, enchainée.
Défendre une victime d'injustice qui n'est pas une sainte c'est pas romantique.
Ça sonne pas.
A quoi bon ?
Dans notre monde nous avons le diable au corps, nous sommes marqués au fer rouge continuellement, nous vivons dans une cage électrifiée, nous avons la tete sous l'eau et à chaque fois que l'on ressort la tete, à chaque fois que l'on convulse on appuie encore plus fort.
A quoi bon ne pas accepter ?
Dans son monde, nous avons des courbatures et il nous faut une petite pommade. Une petit peu de reconnaissance, une petite parole ici et là et ça devrait suffire.
La pommade on la connait. Ce que le monde manque c'est d'exigence.
L'exigence d'un monde juste ici et maintenant.
Christiane Taubira : se réconcilier avec l'histoire
Houria Bouteldja chez les Amis du Temps des cerises à Clermont-Ferrand
#Liberté - Paul Eluard
" Ils n'ont pas voulu le tuer "
Lorsque Fiona a été tué, est ce que l'on s'est posé la question
" Oui mais ils ne voulaient pas la tuer ? Oui mais ils voulaient juste la punir "
Non !
Que se soit vrai ou pas, là n'est pas la question.
Les tueurs peuvent avoir de bonnes raisons d'en vouloir à leurs victimes mais là n'est pas la question.
Que les raisons soient bonnes ou pas, là n'est pas la question.
On doit punir les actes et leurs conséquences et pas les intentions.
Lorsque quelqu'un conduit en état d'ivresse, il prend le risque de tuer et s'il tue un automobiliste il doit être jugé à la hauteur du risque qu'il a fait subir à l'autre. Un risque qu'il a volontairement pris tout en sachant que ce qu'il faisait était interdit.
Est ce que l'on ne doit pas punir une telle personne parce qu'elle ne voulait pas tuer ?
Lorsqu'un homme bat à mort sa femme, il doit être jugé par rapport à cet acte et pas par rapport aux causes qui ont poussé l'homme à s'énerver.
Est ce que l'on ne doit pas punir une telle personne parce qu'elle ne voulait pas tuer ?
Lorsqu'on se cache dans un couloir du commissariat pour tabasser avec joie un homme menotté qui crie de douleurs, on doit être jugé par rapport à cet acte et pas par rapport aux causes qui poussent ces personnes à se comporter ainsi.
Est ce que l'on ne doit pas punir une telle personne parce qu'elle ne voulait pas tuer ?
La blague du jour #Hypocrisie #ViolencesPolicieres #Corruption
L'autre quotidien
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En cette période décisive pour l'avenir des réformes voulues par Macron, deux films reviennent sur la répression policière et judiciaire qui a culminé l'année dernière avec les manifestatio...
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All power to the people
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All Power to the People - Editions Syllepse
Collections Radical America: all power to the people. Collectif, Ce livre, dont les textes ont été rassemblés par Philip S. Foner, fut publié en 1970, et en France l'année suivante par Franço...
https://www.syllepse.net/lng_FR_srub_102_iprod_670-all-power-to-the-people.html
"Ce recueil nous permet de (re)découvrir comment les Panthères ont pris à bras le corps la lutte contre la police raciste et la suprématie blanche et pour l’autodétermination, en mettant en œuvre des programmes de développement et d’autodéfense de leurs communautés, programmes qui ont constitué une manière directe et concrète de construire l’autonomie et l’autodétermination : le pouvoir noir.
De son ascension sur les cendres des révoltes urbaines des années 1960 à la Black Liberation Army, ce recueil nous replonge dans la vie d’un mouvement dont la mémoire a résisté aux balles et aux murs des prisons qui ont décimé ses rangs."