mathieu rigouste sur le plateau de ce soir ou jamais

par cjvpourwissam

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Les conclusions de l'ONU

par cjvpourwissam

Le comité contre la torture de l'ONU que nous avons rencontré, vient de rendre son rapport sur la France.

En voici un extrait qui concerne les violences policières.

Encore un rapport objectif qui reprend ce que nous disons : la vérité.

Pour lire le rapport en complet :

 

Les conclusions de l'ONU

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Ce soir ou jamais

par cjvpourwissam

Ce soir ou jamais

Mathieu Rigouste qui est certainement le plus grand spécialiste des questions de violences policières interviendra dans l'émission ce soir ou jamais.

Il viendra prochainement à Clermont-Ferrand pour des évènements en préparation.

Bon courage Mathieu !

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3 périodes d'une courte vie

par cjvpourwissam

3 périodes d'une courte vie
3 périodes d'une courte vie
3 périodes d'une courte vie

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La symphonie du nouveau monde pour un nouveau monde

par cjvpourwissam

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De Ferguson à Paris, marchons pour la dignité !

par cjvpourwissam

De Ferguson à Paris, marchons pour la dignité !
De Ferguson à Paris, marchons pour la dignité !

"De Ferguson à Paris, marchons pour la dignité !"

Tel est le dernier chapitre du livre événement d'Angela Davis à paraître en France le 13 Mai.

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Le suprématisme

par cjvpourwissam

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Des assassins qui se font traiter d'assassins

par cjvpourwissam

Des assassins qui se font traiter d'assassins

Les manifestants ne savaient certainement pas qu'ils avaient vu plus juste qu'ils ne le pensaient en traitant certains policiers d'assassins.

Parce que c'est ce qu'ils sont : des assassins en manque de sensations fortes.

Même avec un tour de cou, on ne peut pas échapper à ce que l'on est.

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Lettre du préfet Grimaud durant mai 1968

par cjvpourwissam

Lettre du préfet Grimaud durant mai 1968

« Je m’adresse aujourd’hui à toute la Maison : aux gardiens comme aux gradés, aux officiers comme aux patrons, et je veux leur parler d’un sujet que nous n’avons pas le droit de passer sous silence : c’est celui des excès dans l’emploi de la force.

Si nous ne nous expliquons pas très clairement et très franchement sur ce point, nous gagnerons peut-être la bataille sur ce point, nous gagnerons peut-être la bataille dans la rue, mais nous perdrons quelque chose de beaucoup plus précieux et à quoi vous tenez comme moi : c’est notre réputation.

Je sais, pour en avoir parlé avec beaucoup d’entre vous, que, dans votre immense majorité, vous condamnez certaines méthodes. Je sais aussi, et vous le savez avec moi, que des faits se sont produits que personne ne peut accepter. Bien entendu, il est déplorable que, trop souvent, la presse fasse le procès de la police en citant ces faits séparés de leur contexte et ne dise pas, dans le même temps, tout ce que la même police a subi d’outrages et de coups en gardant son calme et en faisant simplement son devoir.

Je suis allé toutes les fois que je l’ai pu au chevet de nos blessés, et c’est en témoin que je pourrais dire la sauvagerie de certaines agressions qui vont du pavé lancé de plein fouet sur une troupe immobile, jusqu’au jet de produits chimiques destinés à aveugler ou à brûler gravement. Tout cela est tristement vrai et chacun de nous en a eu connaissance.

C’est pour cela que je comprends que lorsque des hommes ainsi assaillis pendant de longs moments reçoivent l’ordre de dégager la rue, leur action soit souvent violente. Mais là où nous devons bien être tous d’accord, c’est que, passé le choc inévitable du contact avec des manifestants agressifs qu’il s’agit de repousser, les hommes d’ordre que vous êtes doivent aussitôt reprendre toute leur maîtrise.

Frapper un manifestant tombé à terre, c’est se frapper soi-même en apparaissant sous un jour qui atteint toute la fonction policière. Il est encore plus grave de frapper des manifestants après arrestation et lorsqu’ils sont conduits dans des locaux de police pour y être interrogés. Je sais que ce que je dis là sera mal interprété par certains, mais je sais que j’ai raison et qu’au fond de vous-mêmes vous le reconnaissez.

Si je parle ainsi, c’est parce que je suis solidaire de vous. Je l’ai dit déjà et je le répèterai : tout ce que fait la police parisienne me concerne et je ne me séparerai pas d’elle dans les responsabilités. C’est pour cela qu’il faut que nous soyons également tous solidaires dans l’application des directives que je rappelle aujourd’hui et dont dépend, j’en suis convaincu, l’avenir de la préfecture de police.

Dites-vous bien et répétez-le autour de vous : toutes les fois qu’une violence illégitime est commise contre un manifestant, ce sont des dizaines de ses camarades qui souhaitent le venger. Cette escalade n’a pas de limites. Dites-vous aussi que lorsque vous donnez la preuve de votre sang-froid et de votre courage, ceux qui sont en face de vous sont obligés de vous admirer même s’ils ne le disent pas.

Nous nous souviendrons, pour terminer, qu’être policier n’est pas un métier comme les autres ; quand on l’a choisi, on en a accepté les dures exigences mais aussi la grandeur.

Je sais les épreuves que connaissent beaucoup d’entre vous. Je sais votre amertume devant les réflexions désobligeantes ou les brimades qui s’adressent à vous ou à votre famille, mais la seule façon de redresser cet état d’esprit déplorable d’une partie de la population, c’est de vous montrer constamment sous votre vrai visage et de faire une guerre impitoyable à tous ceux, heureusement très peu nombreux, qui par leurs actes inconsidérés accréditeraient précisément cette image déplaisante que l’on cherche à donner de nous.

Je vous redis toute ma confiance et toute mon admiration pour vous avoir vus à l’œuvre pendant vingt-cinq journées exceptionnelles, et je sais que les hommes de cœur que vous êtes me soutiendront totalement dans ce que j’entreprends et qui n’a d’autre but que de défendre la police dans son honneur et devant la nation. »

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On ne sait jamais ce qu'on filme ? Pas vraiment

par cjvpourwissam

La vidéo que l'on nous a fait parvenir montre l'envers du décor des arrestations, la complaisance des policiers qui assistent aux violences policières, en sont ils étonnés ?


C'était place de la république. C'était à Paris. C'était en France.


Menoté, la police en profite pour se venger, elle considère qu'elle n'a pas à attendre que la justice se prononce.


Elle veut assouvir sa vengeance, sa justice, voir sa proie à genoux, sentir sa respiration haletante, entendre ses cris sourds, entrevoir la pitié, la défaite, le peur dans les yeux de la bête, arrêter la muscularisation de l'esprit et d'un corps qui nous échappaient, dominer et encore dominer, être le scénariste de la société.


Dominer celui qui rêve d'un monde meilleur, qui a fait de sa révolte une poésie.


Dominer celui qui n'est pas parfait et qui doit être puni pour avoir commis un délit et qui nous renvoie à notre désir de perfection et donc à notre imperfection insupportable.


Dominer celui qui nous permettra de se dire que l'on vaut mieux qu'un autre, qu'on est plus fort qu'un autre, meilleur qu'un autre groupe qui nous déteste et donc que notre vie a une importance, un sens plus élevé.


Dominer les droits des autres et imposer nos privilèges. Nos privilèges comme notre violence sont légitimes.


Dominer celui qui cherche à échapper à la domination de ceux qui nous dominent et dont on cherche à faire plaisir parce qu'ils nous fournissent notre drogue de reconnaissance, notre gamelle. La vie de nos maitres est plus légitime que ces révoltés, ces égarés. Ils en imposent beaucoup plus que ces clochards et que la racaille.


Servir oui mais servir d'abord nos maitres.


Protéger oui mais protéger d'abord nos maitres.


Et le peuple ? Le peuple a choisi ses maitres !


Et si ses maitres le trahissent, il y aura d'autres élections, tant pis si ces autres maitres le trahiront à nouveau, le monde n'est pas parfait, il y a pire ailleurs et c'est toujours mieux qu'avant faut pas déconner.


Dominer celui qui remet en cause un ordre permanent dans un monde en perpétuel changement parce que c'est ça aimer et rendre service à son pays : combattre le chaos, l'anarchie latentes et menaçantes.


L'ordre c'est d'abord une hiérarchie.


Dominer l'autre, parce que l'autre n'est pas mon frère, je n'ai pas de bienveillance à lui accorder, il ne la mérite pas et ça serait l'encourager, il a choisi de sortir de l'humanité, il a joué il a perdu, ce n'est pas mon alter ego, mon autre moi et au fond c'est comme ça qu'on doit me traiter pour que je comprenne.


Sortir de ces peurs, de ces insultes, de cette violence, de ces épreuves plus forts, plus soudés, plus prompts à repartir au charbon. Venger nos collègues humiliés, blessés.


Les détruire, les lacérer à jamais.


Tester son courage face à des ames insoumises, qui n'ont pas de valeurs honorables, qui sont en périphérie de l'humanité, nous en sommes au centre (enfin nos maitres qui ont un ascendant sur nous).


Mais le laxisme n'est pas le même pour nous, policiers, nos actions sont légitimes, elle font du bien, les actions dépendent des personnes qui les commettent, les nôtres par nature, rendent service aux vies utiles. Celles-ci ne le sont pas, elles survivent plus qu'elles ne vivent, elles détruisent plus qu'elles construisent.


Nous rendons service à la société, grâce à nous on combat les terroristes et les gens sont bien contents d'avoir besoin de nous. Alors il faut accepter notre chantage perpétuel, c'est la contre-partie. Il ne faut pas critiquer nos actions, parce que ça serait nous critiquer dans ce que l'on fait de bien aussi, il faut venir sur le terrain pour voir ce que l'on prend. Les violences policières ? Et les violences sur les policiers ? Et si on soutient les policiers qui mutilent et tuent impunément, si on ment sous procès verbaux c'est parce qu'on n'a pas trop le choix, il faut choisir entre la racaille et la police, entre la délinquance et la sécurité, vous comprenez ?


Il ne s'agit pas d'une violence qui est commise sur la même personne, ni deux, ni trois mais QUATRE en moins de deux minutes (au minimum le reste n'étant pas filmé).


Ces scènes et leurs portées ont été vécues par de nombreuses personnes, elles sont répétées et traumatisantes, tels en sont les objectifs.


Certaines en sont mortes et leurs auteurs sont traités comme des champions par la mafia policière, parce qu'il s'agit bien d'une mafia lorsque l'on parle de famille policière. Les victimes quant à elles, leurs rêves, leur bonheur, leurs familles, leurs amis ?


Cet ordre illégitime du monde, étant ensuite défendu par les chiens de garde.


C'est ça la police d'aujourd'hui !


Oui nous avons la haine de cet état, Monsieur Cazeneuve, la haine de ses injustices !

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