Soutenez-vous !

LA SŒUR D’AMINE BENTOUNSI, MORT D’UNE BALLE DANS LE DOS TIRÉE PAR UN POLICIER, JUGÉE POUR DIFFAMATION

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Le 7 avril 2014, à 9h00, ce n’est pas l'assassin de son frère qui se trouvera devant le juge à la 17ème chambre du Tribunal de Grande Instance de Paris, mais la sœur du défunt, Amal. Elle dénonce la complicité des institutions policières qui ont amené mécaniquement à ce qu'on frère soit assassiné d'une balle dans le dos. Ne pouvant censurer et museler le site internet : urgence-notre-police-assassine.fr, le ministre de l'intérieur s'est tourné vers un clip qui serait diffamatoire :

Voilà les propos tenus dans le clip qui valent à Amal d’être poursuivie :

«  Vous voulez commettre des violences et crimes en toute impunité sans
jamais être inquiété par la police ? Vous êtes violent, insultant, ne
respectez pas le code de la déontologie ? Arrogant, méprisant sont vos
qualités ? Prêt à tuer sans être en état de légitime défense ? En argent
de poche pour arrondir la fin de mois coller des outrages à agent. La
police recrute et la justice vous protège et vous acquitte. Ne vous
inquiétez pas même si vous êtes coupable on s’arrangera pour que vous ne
le soyez plus nos syndicats sont puissants, alors n’attendez plus, la
police est le meilleur des métiers pour être au-dessus des lois. »

Qui cherche trouve ... En réalité sa faute est clairement de ne pas se taire. 

En tant que frère d'un crime policier, je partage totalement ce qu'elle dit et je vous invite à vous renseigner sur ce qu'elle dénonce. Au delà du fond, je vous invite à faire preuve d'empathie - sentiment visiblement inexistant Place Beauvau -  :

Comment se taire lorsque l'on brise socialement la vie d'un proche tout au long de sa vie et qu'on l'achève avec autant d'injustice et de mépris ?

Comment se taire lorsque toute l'institution policière cautionne invariablement dans le temps des assassinats ?

Comment se taire lorsque les droits d'un proche tombé ne sont pas reconnus et qu'il ne puisse plus se défendre ?

Comment se taire lorsqu'on se demande quand la prochaine victime tombera ?

Comment se taire lorsqu'on fait souffrir et que l'on dédaigne la souffrance ?

Comment se taire lorsque tout le monde se tait ?

Comment se taire lorsqu'on est témoin ?

Quand le gouvernement viole les droits du peuple, au delà de l'insurrection défendre la justice et la vérité sont, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, les plus sacrés des droits et le plus indispensable des devoirs .

Le ministre de l'intérieur s'est rendu lâchement aux caprices des tyrans : les syndicats policiers. Il a trahi les votes qui l'ont mis là où il est tout en trahissant sa fonction de défendre les droits du peuple, les droits de l'homme.

Amal Bentounsi doit être soutenu car c'est injuste ce qu'il lui arrive, elle a la légitimité de rendre sa vérité audible, d'autant plus que son expérience témoigne de cette vérité. C'est le peuple qui veut être muselé, c'est le peuple qui souffre et qui souffrira encore tant que rien ne changera. C'est le vivre ensemble et l'état de droit qui est menacé.

La défendre est notre devoir. La défendre est votre devoir.

SOUTENEZ VOUS !

 

Farid El Yamni

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La police recrute

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Face aux violences policières, quelle stratégie de lutte?

Un grand merci à la brigade anti-négrophobie, aux indigènes de la république, au collectif angles morts et aux autres.

 

Pour rappel :

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SAMEDI 5 AVRIL MANIFESTATION CONTRE LES CRIMES POLICIERS ET LES VIOLENCES POLICIÈRES

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Au-delà des crimes eux-mêmes, c’est la recherche de vérité et le combat des familles, mais aussi de tous ceux qui dénoncent publiquement la violence de l’état et de sa police, qui sont de plus en plus réprimés. Lorsque la police ne tire pas pour tuer les indésirables, elle tire pour blesser ceux qui les soutiennent : flash-ball, LBD et grenades sont de plus en plus souvent utilisés, en banlieue comme lors de manifestations, pour faire taire ceux qui s’organisent.

Il n’est plus rare également de voir le Ministère de la Justice s’en prendre à ceux qui dénoncent ces violences sur internet, comme ça a été le cas pour le site Copwatch en 2012 ou pour Urgence Notre Police Assassine (site animé par Amal Bentounsi, dont le frère Amine a été tué d’une balle dans le dos en 2012) cette année, attaqués en justice pour diffamation et contraints de se justifier d’utiliser leur liberté la plus fondamentale, la liberté d’expression.

L’état, sa police et sa Justice, ont le monopole de la violence. Face à eux, nos forces sont éparses. C’est pourquoi il est plus que temps de s’organiser autour des familles et proches de victimes, pour trouver la manière d’unir nos forces dans un combat si inégal face à la police et la justice.

Rejoignez-nous dans cet effort pour obtenir la vérité et pour dénoncer la vraie nature de la police ! "


RDV le SAMEDI 05 AVRIL 2014 à 15H à la sortie du METRO ANVERS (PARIS)

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Que vous soyez blancs ou pas la police vous mettra mort, en prison ou vous excusera

Violence sur un policier : sursis pour le père et son fils

source : http://www.lamontagne.fr/limousin/actualite/2014/03/22/violence-sur-un-policier-sursis-pour-le-pere-et-son-fils_1929139.html

   

Palais de justice de Brive - fred Guin

Palais de justice de Brive - fred Guin

« Il faut sortir du diktat des émotions. Mes clients ne méritent pas un traitement émotionnel ».

Me Desport a voulu calmer le jeu après avoir enflammé le débat, hier, au tribunal de Brive. Ses questions à un policier, victime de coups lors d’une intervention aux Chapélies le 12 février dernier, ont mis en colère l’avocat de la partie civile et le parquet. 

Ce jour-là des policiers, appelés suite à un rodéo, découvrent une 205 qui a tout d’une voiture volée. Neiman cassé, fils à nu, serrure dégradée… Les fonctionnaires font « banalement » procéder à son enlèvement et interpellent un mineur. La mère de ce jeune, hystérique, débarque en criant. Rapidement, un attroupement d’une vingtaine d’habitants se forme. Deux hommes, un père et son fils, tentent d’expliquer que la voiture n’est pas volée mais laissée en dépôt par un ami. Leur tentative est vaine. « La situation est allée crescendo. Il n’y avait pas de discussion possible », reconnaît le policier qui a repoussé à plusieurs reprises les deux hommes avec ses mains et « paré les coups ». Jusqu’à prendre un coup de poing au visage de la part du fils, qui lui vaudra deux jours d’ITT.

" Un policier doit être respecté " 

« Ces policiers ne faisaient que leur métier. Ils ont dû prendre la fuite face à une vingtaine de personnes animées de sentiments agressifs et ce seraient eux qui ont tort?? », interroge Me Pages.

Le procureur Lescat enfonce le clou : « Le parquet est là pour défendre les policiers. C’était une action légitime et en deux heures tout aurait pu rentrer dans l’ordre?! Un policier doit être respecté dans tout pays démocratique ».

Me Desport, qui n’a pas oublié les incidents de l’été aux Chapélies, s’est offusqué du traitement de ce dossier. « Mes clients sont des personnes d’une tranquillité absolue. Des seconds rôles dont on veut faire des exemples ». Le tribunal ne retient pas la relaxe plaidée pour le père qui nie. Il le condamne à six mois de sursis, le fils, qui a reconnu aussi avoir jeté une pierre en direction des policiers, écope de huit mois. L’agent, lui, recevra 1.000 € de dommages et intérêts. 

 

Au même moment :

Source : 

http://www.streetpress.com/sujet/127222-bavure-de-garges-prison-ferme-et-amendes-pour-la-famille-qui-accuse-la-police

 

 

NEWS Octobre, la police déboule chez les Saounera pour interpeller l’un des fils. Coups, insultes, lacrymo : la situation dégénère. Vendredi, le père et le fils de la famille étaient lourdement condamnés pour les débordements. Mais pas la police.

 

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Madame Saounera, à gauche, dans la cage d'escalier de son HLM

Tribunal de Pontoise – A la barre, père et fils attendent le verdict côte à côte. Droit dans son costume de velours, Thierno, 62 ans, les cheveux grisonnant, reste impassible à l’annonce de la condamnation : « 100 jours amende à 10 euros. » En clair payer 1.000 euros ou aller au trou… Au tour du fils, Samba 26 ans : « Coupable pour tous les chefs d’accusations. » La sanction, 4 mois de prison… avec mandat de dépôt. Ce vendredi soir, il dormira en cellule. Stupeur dans la salle. Une seconde plus tard le silence est brisé par les sanglots de sa mère. Puis la tristesse laisse place à la colère : « C’est nous les victimes ! C’est ça la justice française ? » hurle la matrone en boubou jaune. Aux portes de la salle d’audience, elle s’écroule, victime d’un malaise.

COUTEAU? Le 17 octobre, à 6 heures 15, la police se présente à la porte de la famille Saounera pour interpeller Amara, 18 ans – innocenté par la suite. Une simple arrestation qui aurait viré à la bavure policière,comme nous le racontaient, quelques jours après les faits , de nombreux témoins. A StreetPress, Kadiatou, la mère avait expliqué avoir été « plaquée contre la porte », « attrapée au cou » puis bousculée et frappée. Dans l’appartement la situation est confuse : les policiers arrosent à coup de lacrymos. L’air devient vite irrespirable, à un point tel qu’un des agents explique à l’audience avoir été tellement aveuglé que ce sont deux collègues qui l’ont « soutenu » pour sortir de l’appartement. « J’ai vu Samba prendre un couteau de boucher », affirme le policier à l’audience, justifiant ainsi l’usage du gaz lacrymogène. Le jeune homme nie. Son frère, Amara, est menotté puis rapidement « exfiltré des lieux ». 

Quelques instants plus tard, Samba aperçoit sa mère prostrée sur le sol, en larmes. Son sang ne fait qu’un tour. Il hurle : « Qui a frappé ma daronne ? » et se précipite dans les escaliers. Il dévale les six étages. Au rez-de-chaussée, il se présente face aux policiers, un marteau en main, « trouvé dans les parties communes », explique-t-il au tribunal. Au pied de l’immeuble, son attitude est menaçante – ll ne le conteste pas – et aucun coup n’est porté. Mais les policiers tirent au flash-ball « dans sa direction, sans le toucher », détaille une policière. 

ITT Dans la cage d’escalier, c’est le chaos. L’immeuble tout entier résonne des cris de panique. Les portes des appartements de cette tour HLMs’ouvrent les unes après les autres. Sous le regard de ses voisins de palier, Thierno, vêtu d’un simple peignoir, se précipite à la poursuite de son fils Samba. « Je voulais le raisonner », explique-t-il au juge. Il croise plusieurs policiers qui remontent en direction de son appartement. « Ils m’ont mis un coup de poing », affirme-t-il face à la cour, suivi d’un « croche pied » et de plusieurs coups avant d’être menotté. Le fonctionnaire nie les coups et jure au contraire que Thierno l’a poussé « à deux reprises », sans toutefois réussir le faire tomber. La justice retiendra sa version, Thierno est déclaré coupable.

Pourtant aucun des policiers n’est blessé ce jour-là. Le père Saounera, lui, présente au tribunal un certificat de 2 jours d’incapacité totale de travail (ITT), sa femme de 4 jours d’ITT et sa fille de 2. Cette dernière se présente face à la justice, en qualité de témoin. Elle raconte les coups reçus ce matin-là. Des insultes aussi : « Si t’es pas contente, rentre dans ton pays ! » Maître Plouvier, avocat de la famille Saounera, se saisit de l’occasion pour faire glisser les débats sur le comportement des policiers. « Retournez-vous et regardez attentivement. Reconnaissez-vous le policier ? » Sans hésiter Diariatou désigne l’un des agents. Il se lève, droit, mains derrière le dos, impassible tandis que l’avocat dans une envolée lyrique demande le renvoi, au motif de l’absence d’équité. 

ENQUÊTE Il n’y aura pas de renvoi. L’audience se poursuit. Les policiers reconnaissent avoir « repoussé, sans doute violement » la jeune femme. Ils nient les insultes. Les trois agents présents sur le banc des parties civiles, écoutent avec sérénité les témoignages accusateurs de la famille Saounera. Et pour cause, l’enquête menée par la commission de déontologie a conclu qu’aucun élément ne permettait de remettre en cause leur comportement. Une procédure des plus légères aux yeux de maître Plouvier :

« Ils n’ont passé que deux coups de fils à des voisins pour leur demander s’ils voulaient bien venir témoigner. »

Dix policiers se sont portés parties civiles. Au titre des dommages et intérêts et des frais de justice, Samba devra verser 150 euros à neuf d’entre eux et 300 euros au dixième. 2.850 euros donc, qui s’ajoutent aux quatre mois de prison ferme. Il avait déjà été condamné 13 fois, notamment pour outrage contre les forces de l’ordre.

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"Face aux violences policières, quelle stratégie de lutte?"

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En attendant un livre choc en commun à paraître bientôt, dans le prolongement de la journée internationale contre les crimes policiers du 15 mars, dans la perspective du procès du ministre de l’intérieur Manuel Valls contre Amal Bentounsi pour un clip dénonçant la vérité et à l'invitation des indigènes de la république et de la brigade anti-negrophobie, on sera présent le Dimanche 23 mars, 14h30 à l’Iremmo, 5 rue Basse des Carmes – Paris – Métro Maubert Mutualité pour une rencontre publique qui a pour thème : "Face aux violences policières, quelle stratégie de lutte?" 

"Nous trouverons un chemin ou nous en ouvrirons un"

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Disparition de scellés judiciaires et refus d'analyse technique poussée

TERRIBLE NOUVELLE : Les scellés judiciaires sur les enregistrements radios ont disparu, aussi nous ne connaîtrons jamais la véritable nature des échanges radios et donc la vérité. Autre information, la police des polices ne veut toujours pas réaliser une analyse technique et scientifique poussée de l'ordinateur et de l'appareil photo, elle se contente de remarquer que les photos ont été effacées comme s'il était impossible de retrouver des fichiers effacés sur un ordinateur, c'est pitoyable.

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"Dire non" Edwy Plenel

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"La France ressemble ces temps-ci à un Titanic dont l’équipage irait droit vers l’iceberg, le sachant et le voyant mais ne trouvant rien pour l’empêcher. Economique, sociale, démocratique, européenne, culturelle, écologique, etc. : les crises s’accumulent dans une confusion du sens et une perte de repère dont aucune force ne semble capable de dénouer les fils, à l’exception des tenants de la régression la plus obscure vers le plaisir de détester ensemble – les Juifs, les Musulmans, les Arabes, les Noirs, les Roms, les étrangers, le monde, l’Europe, mais aussi les homosexuels, sans oublier les femmes, bref les autres, tous les autres. Passions tristes de l’inégalité, des hiérarchies et des discriminations ; passions dangereuses et ravageuses qui, inéluctablement, en viennent à trier, séparer et sélectionner, parmi notre commune humanité. Passions qui ruinent l’espérance d’émancipation, dont l’égalité des droits et des possibles a toujours été le moteur.

Allons-nous continuer à subir ou nous décider enfin à réagir ? Dans la diversité de nos attentes et de nos espoirs, de nos conditions et de nos territoires, de nos croyances et de nos origines, ne nous revient-il pas de relever la France en réinventant sa République, une République enfin conforme à sa promesse de liberté étendue, d’égalité approfondie et de fraternité retrouvée ? Ne sommes-nous pas requis, sauf à définitivement accepter cette servitude volontaire des peuples qui ne savent plus dire « non » ? Et, en l’occurrence, non à cette haine de soi qui est au ressort de la haine de l’autre, cette hantise du déclin et de la chute dont l’infinie quête de boucs émissaires dit le refus de la France réelle, France qui se cherche et qui s’invente, France tissée d’ailleurs et de lointains, France du divers et du pluriel, France de l’égalité sans distinction d’origine ou de sexe, d’apparence ou de croyance, notre France.Nous ne sommes pas condamnés à cette fatalité. Urbaine, diverse et mêlée, dynamique et inventive, la France telle qu’elle est et telle qu’elle vit n’est pas conforme à cette image de régression, de division et de repli. Mais, entre cette réalité vécue et la politique supposée la représenter, le gouffre ne cesse de se creuser. Aussi la crise française est-elle d’abord une crise politique, crise de représentation, essoufflement des institutions, fin de régime. Celle d’une République épuisée, à bout de souffle, impuissante et illisible, condamnée à vivre dans l’instant sans que le passage de l’hystérie sarkozyste à l’activisme hollandais change fondamentalement  la donne. D’un République fatiguée à force d’avoir été confisquée, réduite au pouvoir d’un seul et, de ce fait, affaiblie, étouffant ses vitalités démocratiques, démobilisant ses forces vives, démoralisant son peuple souverain.

Dire non est cet appel au sursaut, un sursaut démocratique et social qui rassemble et conforte afin de trouer l’épais brouillard qui, aujourd’hui, voile l’espérance."

Edwy Plenel

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SAMEDI 15 MARS 13H PARIS

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Lien vers la nouvelle pétition

 Dans la nuit du 31 décembre 2011 au 1er janvier 2012, mon frère Wissam el-Yamni tombe dans le coma après avoir été interpellé par la police. Il meurt neuf jours plus tard. Deux ans après ce drame, notre famille cherche toujours à connaître les raisons de sa mort. Au-delà de la souffrance physique et mentale que mon frère a subie, au-delà de notre souffrance de ne plus le voir assis autour de la table à nous faire rire, nous sommes très en colère de la manière dont l’enquête et les analyses médicales sont menées et avons le sentiment que beaucoup refusent de rechercher la vérité. Aidés par nos avocats, nous continuons à nous battre pour obtenir justice et lançons une pétition sur Internet car nous ne pouvons pas accepter ce traitement. Nous demandons des réponses aux questions qui nous semblent légitimes... lien vers la pétition : 

http://www.change.org/fr/pétitions/a-tous-citoyens-justice-et-verite-pour-wissam

 

 lien vers le texte complet : http://www.maveritesur.com/farid-el-yamni/deces-de-mon-frere-wissam-pour-que-l-enquete-avance/757 Merci, Farid El Yamni 
 
 
 

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