"il y a des bons et des mauvais comme partout"

par cjvpourwissam

"il y a des bons et des mauvais comme partout"

Pour la perte d'éléments personnels je devais me rendre à un commissariat.

J'ai été très bien accueilli par 3 policiers qui ne me connaissaient pas mais qui ont tout fait pour me faciliter les démarches, me conseillant, m'orientant avec gentillesse et bienveillance.

Je voyais des chartes de bonnes conduites orientées clients affichaient sur les murs.

Plus ces personnes m'aidaient plus je me revoyais penser à ma volonté de prendre les armes qui m'avait traversé l'esprit, aux mots que j'utilisais partout depuis 4 ans. A cette "mafia policière" qui ne cherchait qu'à m'aider.

Je sais reconnaître la bienveillance et la gentillesse lorsqu'elles sont sincères. A la fin des requêtes, je les ai remercié de m'avoir aidé de cette manière inattendue, j'ai tout de même signalé que ce n'était pas l'image que j'avais de la police. Je leur ai dit que des policiers, couverts par tous, ont fait du mal à ma famille, et donc que c'était l'image que je me faisais désormais d'eux. L'un des policiers me répond alors simplement qu'il y a des bons et des mauvais comme partout en haussant les épaules.

Habituellement, lorsque l'on me disait cela, cette phrase maintes fois entendues dans les rues et les réseaux sociaux, je sentais la malhonnêté du type qui la prononçait, en gros nous sommes des erreurs statistiques le salaud. Je repensais habituellement à ce que nous ont fait les syndicats policiers, la police des polices, la communication médiatique de la Direction Départementale de Sécurité Publique, le ministre de l'intérieur, qui nous niaient pour couvrir des assassins. La phrase « qui ne dit mot consent » résonnait habituellement dans ma tête et le programme mental était lancé au moindre stimuli. Non, il n'y a pas de bons policiers dans un système mauvais. C'était la conclusion du programme.

Sauf que là c'était différent, je sentais la sincérité émotionnelle du type qui me disait qu'en gros il fait du mieux qu'il peut pour être un type bien.

Puis je suis sorti du commissariat avec beaucoup de questions.

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Une leçon de lâcheté

par cjvpourwissam

Une leçon de lâcheté

Le 26 avril 1491 commence le siège final de Grenade, seule province espagnole encore aux mains des Maures commandés par le Sultan Boabdil. Les réserves de nourriture s’épuisant et le moral de ses hommes étant au plus bas, Boadbil, comprenant que la fin était proche, négocia, dans le souci de conserver sa vie, celle de sa famille et de sa cour, les 1 et 2 janvier 1492 sa reddition qui prévoyait un départ en exil vers l’Afrique du Nord.


Le 2 janvier au matin, les Espagnols entraient sans combattre dans Grenade.


Dans le même temps, arrivé avec sa troupe sur les hauteurs d’un col surplombant Grenade d’où l’Alhambra se dessinait majestueusement, Boadbil, dans un instant de dépressive mélancolie se mit à pleurer. Le surprenant en larmes, sa mère Aïcha El Horra, s’exclama sur un ton de reproches : « Lloras como una mujer, lo que no has sabido defender como un hombre ! » (Pleure comme une femme ce que tu n’as pas su défendre comme un homme).


Boadbil est aujourd'hui mort, sa richesse ne lui sert plus à rien, l'histoire se rappelle désormais de lui comme un lache, comme un pleurnichard, comme quelqu'un qui ayant peur de perdre le peu qu'il avait finit par tout perdre avec déshonneur.

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UNE VILLE RENOUE AVEC LA DÉMOCRATIE DIRECTE. RÉSULTATS : 0 CHÔMAGE, 0 VIOLENCE… ET 0 MISÈRE !!!

par cjvpourwissam

UNE VILLE RENOUE AVEC LA DÉMOCRATIE DIRECTE. RÉSULTATS : 0 CHÔMAGE, 0 VIOLENCE… ET 0 MISÈRE !!!

« Grâce à une approche nouvelle de l’économie et à un retour aux fondamentaux de la démocratie, cette ville andalouse de 2 778 âmes ne connaît ni chômage, ni police, ni délinquance. Et les salaires y sont bien plus élevés qu’ailleurs !

A Marinaleda, toutes les décisions du village sont soumises à la démocratie directe (la véritable démocratie). Autrement dit, pour être adoptées, chacune d’entre elles doit faire l’unanimité au sein de la commune. »

http://l1d.fr/une-ville-renoue-avec-la-democratie-directe-resultats-0-chomage-0-violence-et-0-misere/

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Brecht

par cjvpourwissam

Brecht

"Si j'ai épousé la lutte, c'est que j'ai vu de quel côté est l'humanité.


Derrière, les tombes fleuries des camarades tombé.e.s,


Devant, tout ce que l'on pourra glaner.


Des sourires, des pleurs et de la justice,


Des cris, des flammes et un grand arbre,


Construire et détruire, toujours.


Vivre avec l'amour. Toujours.


Je veux qu'on laisse vivre les tritons marbrés et les humains,

Je veux tout pour tout le monde,

Je veux vivre et mourir en émancipant les autres,


Et je veux me faire émanciper.


Et je veux partager.


Je veux être.


Être un nous.



« Nos défaites d'aujourd'hui ne prouvent rien, si ce n'est que nous sommes trop peu dans la lutte contre l'infamie, et de ceux qui nous regardent en spectateurs, nous attendons qu'au moins, ils aient honte. Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu.»

Brecht"

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Cagnotte : Pour les familles de victimes de violences policières

par cjvpourwissam

Cagnotte : Pour les familles de victimes de violences policières

Lahoucine Ait Omghar, Amine Bentounsi, Houcine Bouras, Abdoulaye Camara, Wissam El Yamni, Amadou Koumé, Mourad Touat... Bien que les crimes policiers fassent rarement la Une, ces noms vous disent peut-être quelque chose. Ils sont ceux d'hommes morts sous les coups de feu, de poings ou de Taser de policiers français.

Afin d'obtenir vérité sur les circonstances de ces décès, leurs familles se sont constituées partie civile et se sont rassemblées au sein du collectif Urgence Notre Police Assassine (UNPA). Pour chacun des proches, la quête de justice s'apparente à un véritable parcours du combattant : incompréhension, criminalisation des victimes, difficultés à obtenir certaines pièces et à consulter les dossiers, enquêtes au point mort, menaces de représailles, non-lieux...

Pour faire face, au-delà de la solidarité des familles ayant traversé les mêmes épreuves et du soutien de réseaux militants qui constituent une véritable force, les familles de victimes ont besoin d'une aide financière.

Entre les frais d'avocat et de procédures, les divers déplacements en région mais aussi en Ile-de-France pour faire en sorte que leurs dossiers ne soient pas oubliés et l'organisation de manifestations/marches en hommage aux victimes, les familles ont du mal à joindre les deux bouts. Nous pensons notamment à l'une d'elles qui doit rassembler 3000 € au plus vite afin de financer une contre-expertise. Nous savons aussi que les familles du Collectif UNPA auraient souhaité se rendre à Rennes pour apporter leur soutien aux proches de Babacar Gueye (https://blogs.mediapart.fr/jean-claude-leroy/blog/091215/rennes-un-jeune-homme-desempare-abattu-de-cinq-balles-par-la-police) mais que, faute de moyens, elles ont dû annuler.

Ainsi, au-delà du soutien moral et logistique que nous pouvons leur apporter, il nous appartient de les soutenir financièrement. Aidons ces familles à mener à bien leur quête de justice et de vérité ! Il n'y a pas de petits dons, chaque euro compte. Alors n'hésitez pas !

https://www.leetchi.com/c/association-de-pour-les-familles-de-victimes-de-violences-policieres

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"résistons ensemble" du mois de décembre

par cjvpourwissam

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Le tennis relationnel

par cjvpourwissam

Le tennis relationnel

http://www.cegis.be/fr/news/view/26/ficelle_20_Tennis_relationnel

« La communication est une interaction. En d’autres termes, notre comportement est très souvent la réponse au comportement d’une autre personne, qui, lui-même est une réponse à notre comportement et ainsi de suite.

Ainsi, comme au tennis, chaque coup relationnel influence le coup relationnel reçu en retour. Certains matches relationnels sont équilibrés et d’autres non.

Dans ce cas, chaque coup appelle un coup identique mais un peu plus fort. Chaque réaction de l’un amène l’autre à répondre sur le même mode de comportement, en faisant un peu plus de la même chose (plus je fais ça, plus l’autre fais ça…). C’est l’escalade.

Dans une interaction relationnelle dysfonctionnelle, chacun des deux joueurs pense et essaie de prouver que « c’est l’autre qui a commencé », que c’est « à cause de l’autre, de son comportement »…

CONCRETEMENT : comment s’en sortir ?

Deux solutions pour mettre fin à l’escalade :

Chercher à changer l’autre

Cette solution est évidente et logique puisque « si j’agis comme je le fais c’est parce que l’autre agit comme il le fait ».

Seul inconvénient, elle ne fonctionne pas ! (ou très peu, ou à très court terme…)

Changer soi-même quelque chose dans la relation

Si vous changer votre comportement, votre façon de réagir, l’autre va devoir s’adapter et l’interaction va se modifier.

Moins logique à priori que la première solution (puisque nous sommes convaincu que c’est l’autre qui …) mais beaucoup plus efficace dans la pratique.

Si je vous dis que dans une partie de tennis, un seul joueur peut décider de frapper moins fort ou même de ne plus renvoyer la balle ? Ca semble évident là, non ? »

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A la croisée des chemins

par cjvpourwissam

A la croisée des chemins

Voici ce que pourrait dire un Français du futur lorsqu'il racontera l'époque que nous vivons à ses petits enfants :

" Jadis, les maitres utilisaient habilement les pouvoirs que la population avait bien voulu prêter. En échange d'une assurance de protection, on octroyait aveuglement aux gouverneurs les clés de la cité. Le pouvoir qu'ils s'étaient construit les avaient, à force d'impunité malheureusement enivrés. Tout était pour le mieux dans le meilleur des mondes pensait-on. En ces temps, chaque époque se considérait comme privilégiée par rapport à la précédente, chaque peuple se voyait plus favorisé que d'autres. Les membres du peuple se haïssaient mutuellement pour diverses raisons, les maîtres étaient,volontairement ou pas, responsables de cette haine et l'amplifiaient au lieu de réconcilier la nation. Ces mêmes maitres que l'on avait choisi et à qui on accordait une confiance sans pareille avaient soif de pouvoirs, ce qui les avaient détournés des valeurs qu'ils étaient censés incarnés. Il détruisait dangereusement l'idée de fraternité. Ce système avait son age d'or, il se perfectionna avec malice, se légitima par habitude et s'installa culturellement et furtivement dans le groupe. Rien ne semblait pouvoir ébranler le colosse aux pieds hypocrites. Rien ni personne ne pouvait rompre les colonnes établies, ils détenaient avec les clés de la cité, le pouvoir, l'information, le savoir, le salut. Pour participer au tricotage et garantir les bases de cette matrice en cas d'erreurs, de nombreux bouffons choisis avec soin accouraient tels des hyènes affamées, ils bavaient sur une part des privilèges futurs. Ils prostituaient les serments qu'ils avaient fait, leurs honneurs dans une anesthésie généralisée. La mécanique était fort bien huilée, l'application était connue, maintes fois visiblement répétées. On jugulait savoirs, fonctions et moyens, du travail d'orfèvres en surface et de l'essence de charlatanisme en profondeur. Les gouverneurs se considéraient à l'époque comme magnanimes, ils pouvaient effacer sans scrupules les traces de culpabilité, inverser les preuves, transposer les fonctions du passé pour en faire des solutions d'un aspect clinquant, semblables à la réalité. Tels des kopos, la voici la revanche des petits chefs issus du peuple et qui se méprisaient pour les premiers, la stricte loi du darwinisme pour les autres ! On assistait à l'apogée de la banalité du mal, au pinacle de l'hypocrisie des tables rondes officielles où l'on se partageait allègrement le festin des brebis dont on était responsable de l'égarement. On était au nirvana du culte de l'existence illusoire par l'égo, on assistait au sein des institutions à la victoire de l'animalité sur la vertu, à la réduction des pouvoirs régaliens aux simples droits et dont on oubliait les devoirs. Ces maitres trahissaient à force de témérité et de mépris, petit à petit, sans vergogne, à la vue de tous, les droits du peuple au nom du peuple par des moyens donnés par le peuple.

Recherchant systématiquement la part du lion, ils ne protégeaient plus, ils étaient le vecteur du problème plus que la solution. Injustices, mensonges, fissurèrent lentement les lignes déjà fragiles de la fraternité qui n'était alors qu'une idée, le fil d'écrin de confiance était prêt à rompre. Les yeux, les cœurs, initialement fermés s'ouvraient d'abord à l'intérieur du pays et progressivement à l'extérieur. La saison de l'ignorance des pratiques sauvages était bel et bien terminée. Le constat collectif enfin fait, il fallait choisir entre l'automne et le printemps, prendre la pilule du renoncement aux sacrifices et donc prendre le risque de sombrer collectivement dans les abîmes sombres et implacables de l'histoire comme un nageur qui refuse de nager, ou bien prendre une bonne respiration, après avoir osé croire collectivement aux possibilités d'un changement vers un monde meilleur, agir avec efforts et détermination pour nourrir cet espoir, puis changer de dimensions et s'élever..."

Fanon disait que "chaque génération découvre sa mission, l’accomplit ou la trahit". Nous sommes ainsi à la croisée des chemins, l'histoire est en marche, à nous de choisir la suite, le seul chemin qui garantira aux générations futures, une vie apaisée.

Notre responsabilité est énorme.

Nous pouvons continuer à suivre le chemin que nous trace Valls et Cazeneuve, celui qui consiste à écraser ceux qui se rebellent justement parce qu'ils se sentent écrasés, créant ainsi toujours plus du même problème en apportant naïvement toujours plus de la même solution. On ne construit rien par le feu de la violence physique ou mentale, on détruit. On ne fait pas taire une indignation légitime ou pas par de la violence et la dissimulation répétée. La dissimulation systématique, dure un temps comme le management par la peur mais il ne peut durer éternellement. N'est ce pas évident ?

Il ne s'agit pas là d'une utopie irréalisable comme on nous accuse mais d'un effort que l'on doit tous en nous même déjà incarner. Se sont les mythes qui construisent l'histoire et qui guident telle une boussole les hommes.

Nous devons choisir le chemin de l'élévation, celui de la vérité, celui de la bienveillance et du respect de la dignité humaine.

Ce chemin est possible, nous devons simplement nous entendre en alignant le seul dénominateur commun, la quête ultime de tout individu et de collectifs : la recherche du bonheur. Le vrai bonheur, celui dont la maxime peut être posé en loi universelle.

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Xavier Renou

par cjvpourwissam

Xavier Renou

"Souvenons-nous que les batailles politiques peuvent être longues, et qu'elles ne se gagnent pas en une manche. Des initiatives diverses, puis des actions directes non-violentes alimenteront votre campagne en augmentant pas à pas la puissance de votre cause, et de votre groupe. Et lorsque le rapport de forces vous sera devenu favorable, votre adversaire devra céder à vos revendications. Certes, cette victoire, comme toute victoire politique, ne sera pas définitive. Si les peuples ont toujours gagné dans l'Histoire, il leur est arrivé de perdre pour des durées plus courtes, mais néanmoins brutales, avant de regagner, plus tard. Nos victoires sont fragiles, donc, et réclament de notre part une vigilance, et un engagement continus, à transmettre de génération en génération. Notre tour est aujourd'hui venu de nous inscrire dans la longue Histoire des luttes pour le progrès humain. C'est maintenant à nous de désobéir pour honorer le passé, protéger le présent et écrire un avenir heureux et vivable pour tous."

Xavier Renou

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Aimé Césaire

par cjvpourwissam

Aimé Césaire

"Une civilisation qui s'avère incapable de résoudre les problèmes que suscite son fonctionnement est une civilisation décadente.

Une civilisation qui choisit de fermer les yeux à ses problèmes les plus cruciaux est une civilisation atteinte.

Une civilisation qui ruse avec ses principes est une civilisation moribonde."

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