Pourquoi se battre ?

par cjvpourwissam

Pourquoi se battre ?

http://indigenes-republique.fr/je-ne-leur-ferai-pas-de-cad…/

"Contre qui je me bats ?

Je me bats contre l’invisible qui est en fait le système qui a instauré cette police. C’est un cercle qui va de la police, à la Justice jusqu’aux politiques. Ils sont tous liés. Ce système donne l’impression qu’on ne peut pas le toucher. Et les assassinats sont considérés comme des pertes inévitables de ce système, qui lui-même décide de ne pas en tenir compte.

Pour qui je me bats pour qui ?

Je me bats pour la mémoire de mon frère. C’est un combat contre moi-même pour garder le cap et ne pas tomber dans le désespoir. C’est un combat pour mes enfants qui pourraient être confrontés à cela. C’est un combat pour tous ces jeunes qui subissent, toutes ces familles qui subissent et ne disent rien, considérant qu’on ne peut rien faire contre la police. Je dirai que c’est un combat global.


Qu’est-ce que cette lutte m’a appris ?

Elle m’a appris que se battre n’est pas facile. Même si j’ai la force et la détermination de pouvoir y arriver ou, en tout cas, de contribuer à ce qu’il y ait un changement. Si on arrive à sauver des vies en faisant qu’un policier, au moment de tirer, réfléchisse à ce qu’il pourrait encourir, qu’il sache qu’il est épié, surveillé, ce serait déjà une victoire.


J’ai appris qu’il existait une réelle solidarité. Je suis en admiration devant ces gens qui luttent depuis des années, devant ces militants de tous bords, de toutes nationalités, qui luttent, sans avoir été eux-mêmes touchés par ce genre de drame. Je les admire et je les remercie de consacrer tant de temps à quelque chose qui ne les concerne pas directement. Je trouve cela très beau."

Merci Amal

http://indigenes-republique.fr/je-ne-leur-ferai-pas-de-cad…/

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Analyse d'un professeur en sociologie

par cjvpourwissam

Analyse d'un professeur en sociologie

http://lemonde.fr/idees/article/2015/05/19/dix-ans-apres-les-causes-des-emeutes-sont-toujours-presentes_4636390_3232.html?xtref=http://lm.facebook.com/l.php

"Le tribunal de Rennes a rendu son jugement, lundi 18 mai, dans l’affaire de la mort de Zyed et Bouna. La justice a suivi les réquisitions du parquet, qui réclamait la relaxe des deux policiers poursuivis pour non-assistance à personne en danger. Pour Didier Lapeyronnie, professeur de sociologie à Paris IV, cette décision « pose l’existence de deux poids deux mesures » dans la justice française.

« Dix ans plus tard, le tribunal a tranché : la relaxe pour les policiers poursuivis pour non-assistance à personne en danger. Le 27 octobre 2005, deux adolescents de Clichy-sous-Bois sont morts électrocutés dans le transformateur où ils se cachaient pour échapper aux policiers qui les poursuivaient. À n’en pas douter, le verdict sera interprété comme un profond déni de justice non seulement par les proches, mais plus généralement par la population des quartiers populaires. Le verdict réitère le drame et sa charge émotionnelle. Comme une sorte de rite, il fonde une identité commune négative, celle des victimes des pratiques institutionnelles et du rejet de la République, à laquelle il associe le sentiment d’une injustice absolue puisqu’elle viole les codes et les principes moraux fondamentaux de la société. Il pose l’existence de deux poids deux mesures : les habitants des quartiers ne sont pas des citoyens à part entière.

Ils sont rejetés et traités de façon inégalitaire et discriminatoire : justice de classe, justice blanche entérinant le racisme et légitimant la violence. Malgré les discours, les habitants des quartiers ne sont pas, au même titre que les autres, sujets de droit. Ce déni, quotidien et continu, dont chacun fait l’expérience, et à partir duquel il interprète sa condition, empêche littéralement de vivre. Au-delà des droits, la possibilité de devenir ou d’être un individu accompli est entravée ou même niée : les institutions ne sont pas des mécanismes habilitants. Avec le drame, elles se révèlent être des forces mortifères. Au mieux, pensent les habitants, confisqués au profit des catégories sociales moyennes ou supérieures, elles fonctionnent sans nous, mais le plus souvent, elles fonctionnent contre nous.

C’est pourquoi, la relaxe des policiers est un verdict politique : l’expression de la coupure de deux mondes antagonistes et étrangers et la manifestation du pouvoir de l’un sur l’autre. Il y a dix ans, activés par le drame, ces mécanismes politiques et émotionnels avaient entraîné trois semaines d’émeutes. Protestation morale contre la police, son racisme, ses comportements et sa violence, les émeutes en appellent au respect et à la justice, à une véritable reconnaissance et au droit à la vie. Elles sont profondément inscrites dans notre paysage politique depuis près de quarante ans. Celles de 2005 avaient une ampleur particulière, mais elles ne différaient guère des émeutes précédentes et de celles qui ont suivi en 2007 ou 2 012.

Comme partout, pensons à Ferguson ou Baltimore récemment, les émeutes font suite à des interventions policières. Elles sont portées par des populations marginalisées, dominées par un sentiment d’exclusion et d’injustice sociale et raciale fondamentale. N’accédant pas aux mécanismes de la représentation politique, la suspension de l’ordre civil est la seule arme dont elles disposent pour se faire entendre.

Depuis 2005, malgré les discours tenus, le plan de Rénovation urbaine et les tentatives du ministère Lamy, la situation sociale s’est dégradée et a renforcé la marginalisation politique. La crise de 2007 a accru sensiblement la pauvreté et le chômage et a fragmenté les quartiers en augmentant les inégalités entre les cités et leur environnement urbain mais aussi au sein même des populations. Les femmes et les jeunes sont les premiers touchés, notamment le chômage et l’inactivité.

Toute une partie des populations se trouve enfermée dans ce qui s’apparente aujourd’hui à une marginalité urbaine marquée par une culture de la pauvreté. Celle-ci engendre un enfermement de plus en plus important : les individus n’ont plus les ressources et les moyens de « sortir » de leur quartier et la pauvreté les conduit à des formes de replis marqués sur ce qu’ils possèdent de ressources symboliques et émotionnelles, en grande partie la famille et les rôles familiaux traditionnels, ainsi que la religion. Les femmes sont les premières affectées. Elles se sont éloignées du marché du travail et leur condition s’est sensiblement dégradée, tant du point de vue de leur niveau de vie que des violences qu’elles subissent.

En dix ans, venant combler le vide politique, l’islam a pris une place centrale dans la vie sociale et individuelle. Pour une grande partie de ces populations, il s’agit là de la seule ressource culturelle et politique disponible, grammaire de la vie quotidienne pour les uns, notamment les plus pauvres, vecteur de la construction personnelle et identitaire, garant d’une intégrité émotionnelle pour les autres. Il contribue puissamment à une forme d’intégration et de marginalisation simultanées. Dans une société hostile, qui prive des ressources institutionnelles, il offre une alternative politique et culturelle, rattache au monde et donne une place mais, en même temps, il renforce et légitime le sentiment d’étrangeté et d’extériorité. C’est à travers son prisme que sont évaluées les situations et jugées les pratiques institutionnelles.

C’est pourquoi, déjà fortes, la distance et la méfiance vis-à-vis de la République ont aussi considérablement augmenté : les institutions ne sont pas légitimes dans la mesure où elles sont extérieures, comme si elles agissaient et s’exprimaient dans un langage étranger au profit des catégories sociales supérieures ou des Blancs. L’école notamment suscite un fort ressentiment comme l’a montré la polémique récente sur les ABC de l’égalité et les incompréhensions réciproques avec les familles. L’école engendre de fortes attentes, tout en faisant l’objet de méfiance et d’hostilité : les habitants considèrent qu’elle ne fonctionne guère à leur bénéfice et sont inquiets de ce que pourrait cacher son opacité. Les réactions aux attentats de janvier ont aussi révélé ce sentiment d’étrangeté ou de non-appartenance à la République ou à une même nation.

Dix ans après 2005, les mécanismes qui avaient généré l’émeute ont été renforcés. La décennie passée n’a pas permis de résoudre les problèmes, bien au contraire. Les relations entre les populations et la police ou les institutions sont aussi distantes et difficiles, les logiques d’enfermement et de repli ont été alimentées par la crise économique, générant culture de la pauvreté et économie souterraine, la situation des femmes s’est dégradée, l’emprise de la religion s’est accrue. Rien n’a été fait pour sortir d’une situation de désintégration politique que ce verdict illustre et renforce. Le problème des banlieues, problème d’abord politique, reste sans solution.

Didier Lapeyronnie est professeur de sociologie à l’université de la Sorbonne - Paris IV et membre du Centre d’analyse et d’intervention sociologiques (EHESS-CNRS)."

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More controversy over cops in minority neighborhoods – but in France

par cjvpourwissam

More controversy over cops in minority neighborhoods – but in France

http://news.yahoo.com/more-controversy-over-cops-minority-neighborhoods-france-170849454.html

"Two police officers were found not guilty of responsibility for the deaths of a pair of teens in 2005. Ethnic minorities say the decision was emblematic of the sort of abuse they receive from French police.

A courthouse was the chosen spot for protesters to gather, and a black banner was promptly tied between two posts. In yellow the words screamed, “The Police Kill, the Justice Department Acquits.” One man put “Let’s Disarm the Police” stickers across an overpass. Three activists unfurled a sign reading, “We will not forget,” while the trucks and cars passing underneath beeped their horns.

It might be a scene from Ferguson or Baltimore after aggressive police tactics turned deadly, rocking both cities. But this is Bobigny, a suburb of Paris, where protesters gathered after a judge on Monday acquitted two police officers of their role in two teens' deaths in 2005. The pair died after being chased into an electrical substation by the police, sparking monumental riots and changing perceptions of equality and segregation across France.

French cops pale in comparison to their American counterparts in terms of killings – US police kill roughly 40 times more perpetrators, suspects, and innocent victims. But here in France, even without rampant gun violence, officers suffer similar image problems, accused of racial profiling, authoritarian behavior, and above all, being above the law. And the much-awaited decision by the French court has served to reinforce those perceptions.

“They didn’t kill them exactly, but they let them die. It is not exactly the role of a policeman,” says Jean-Yves Losage, a print factory worker and social activist in Bobigny after the ruling was handed out. “The racism in the US and police brutality is higher but here it is the same system.”

NO JUSTICE?

The two teens were part of a pack of youths in the troubled banlieue outside Paris Clichy-sous-Bois ten years ago. Though they had done nothing wrong, they ran from cops – the first indicator of troubled relations between residents who live in urban outskirts and law enforcement in France. The police pursued, and three of the teens fled over a 13-foot wall into an electrical substation. Bouna Traoré, who was 15, and Zyed Benna who was 17, both died from electrocution. The third was seriously burned.

The teens' deaths sparked three weeks of riots, during which thousands of cars were torched and public buildings burned. And the state of emergency brought into the national consciousness the segregation and inequality that marks major cities in France and their outer suburbs.

Family members of the boys had fought for nearly a decade to have the cops put on trial, for not helping them avoid danger. One of the cops had said into his police radio, according to the Associated Press, “If they enter the site, I wouldn’t pay much for their skins.”

But the state prosecution refused three times. Finally France’s highest court ruled in favor of a trial. “If the kids had been from rich areas, it would not have taken ten years,” says Farah, a school teacher in a nearby neighborhood who declined to give her last name and says she came out in solidarity with the families of the victims.

The two cops were ultimately charged with not assisting someone in danger, for which each could have faced five years in prison. But the judge ruled Monday that the officers didn’t have a "clear awareness of grave and imminent danger” facing the adolescents.

A TROUBLED RELATIONSHIP

During the proceedings, the judge tried to keep the focus on the case at hand, saying it wasn't a referendum on the national police.

But the decision reinforces the notion among many that impunity for the police is rampant. In France it is mostly migrant communities feel they are unfairly targeted. Their racial backgrounds are a mix, ranging from family origins in sub-Saharan Africa to Morocco and Algeria. Many of them are Muslims.

Activists called for protests across the country yesterday. Some braced for renewed racial and ethnic tension, at a time where Muslims are already feeling scapegoated and mistrusted in the wake of the Charlie Hebdo and Jewish grocery store shootings in Paris in January.

The claims of police excess are hard to back up, as statistics are notoriously sketchy in France – in large part because they aren't made public, says Rene Levy, the director of research at the National Center for Scientific Research and the Sociological Research Center on Law and Criminal Justice Institutions.

In 2009, Amnesty International compiled a report showing that of 639 inquiries about police mistreatment in 2006, in only 8 cases was an officer dismissed. And various nongovernmental organizations have compiled data on police killings, based largely on press coverage of incidents. Their figures show about an average of 12 deaths a year. One group, A Toutes les Victimes (To All the Victims), has tallied 103 deaths in the past decade.

The FBI reported that the justifiable homicides by American police officers reached 461 in 2013, the latest year available. Other databases put that number much higher, at over 1,000. The French figures are in line with many other European countries, where officers rarely use their guns.

'THEY SAY THERE IS NO PROBLEM'

But France rates lower than its European peers such as Britain or Germany in terms of police trust among the citizenry, says Mr. Levy. And France's hierarchical police structure – primarily a national force that deploys officers where they are needed, not where they live – induces a more authoritarian approach. He also says that identity checks are overly used, compared to Germany, for example, and that racial profiling is rampant.

“The style of policing that is being implemented in the country is a somewhat aggressive style,” he says. “The French police are not predominantly preoccupied with their relationship to the people but their relationship to the state.”

And that shows. French minorities say they have no trust in the police – and that ten years after this incident and the riots that ensued, the situation is worse, not better.

“My message is 'justice, please do your job,'” says Abdourahmane Camara, whose little brother was killed in December by police gunshot wounds in Le Havre. He joined the family group "Emergency, Our Police Kill," and traveled to Paris to feel closer to the families in this case.

Moroccan-born Farid El Yamni, an engineer whose brother died in 2012, says that police brutality overall, and a lack of accountability, are the key issues. His brother was killed at the hands of cops, he says, and he shows photos of his brother's bruising to prove it. Officially the police say his brother died of a drug overdose.

“The difference between France and the US is that the US admits there is a problem," says Mr. El Yamni. "In France, they say there is no problem.”"

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"Dix ans que des policiers se sentent au-dessus des lois"

par cjvpourwissam

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La mère et l'enfant

par cjvpourwissam

La mère et l'enfant

La satisfaction au travail répond à 3 besoins fondamentaux : le besoin de sécurité, le besoin de nouveauté et le besoin de reconnaissance. L'absence d'un besoin peut être compensé par un autre.

Les ministres de l'intérieur ont beau multiplier les messages de reconnaissances positifs, à la manière d'un toxicomane qui demande sa dose de drogues, les policiers n'en sont jamais satisfaits.

Le ministère de l'intérieur a beau couvrir les policiers qui tuent, ils en veulent plus, ils veulent une loi.

Le ministère de l'intérieur a beau voir son budget explosé et des recrutements massifs dans une période de crise là où toutes les autres administrations font des coupes, les policiers n'en sont pas satisfaits.

Le problème réside dans le périmètre dans le lequel la police et son ministère se considèrent. C'est parce que le périmètre est beaucoup plus grand que le ministère lui même qu'ils ne pourront pas satisfaire ces besoins de manière mécanique. Ils pensent répondre aux besoins alors qu'ils répondent aux désirs. On ne peut répondre aux désirs indéfiniment sans tourner en rond.

Par exemple, répondre au besoin de sécurité par l'acceptation d'une délinquance policière met en insécurité des personnes qui mettent en insécurité les policiers eux mêmes, c'est un cercle vicieux.

Le nom donné au ministrère de l'intérieur est symptomatique de cette bunkerisation, ils se considèrent comme au centre, comme étant leur propre client et oublie qu'ils doivent être en support de la population, c'est elle qui est au centre et c'est elle le vrai client à satisfaire. Si étymologiquement "ego" signifie "moi" et que l'on reproche à la police d'être orgueilleuse, ce n'est pas pour rien. Ils se considèrent ainsi parce qu'ils n'ont structurellement des comptes à rendre qu'à eux mêmes alors que le rôle d'un fonctionnaire est de mettre de l'huile et de s'oublier, c'est aussi dans son intérêt. C'est ainsi que l'on respecte l'instituteur qui se donne pour l'avenir de ses élèves, c'est aussi ainsi que l'on respecte le médecin qui cherchera à protéger à tout prix la vie de son patient (même un patient insupportable). C'est surtout ainsi que ces deux métiers sont des métiers où les hommes et femmes disent se sentir heureux.

Les attentats de Charlie nous montrent que c'est à partir du moment où des hommes ont remis en cause leurs besoins de nouveautés, de sécurité, de reconnaissance pour que la population en danger qui en manquait puisse mieux les satisfaire que cette dernière, même les portions les plus critiques, a respectée la police en retour car au delà des discours elle a été témoin du don de soi.

C'est l'altruisme pour une cause universelle dans le temps qui permet de répondre aux besoins fondamentaux.

Pour être heureux, il faut aimer sincèrement et pratiquement les gens. Chercher à les rendre heureux même si ça doit nous couter.

C'est le paradoxe incompréhensible et pourtant réel que l'on retrouve chez la mère et son enfant ou chez le croyant et la religion : c'est en acceptant d'être malheureux pour que l'autre universel ne le soit pas que je deviens heureux sans pourtant le chercher.

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18 MAI 2015 ZIED ET BOUNA ON OUBLIE PAS

par cjvpourwissam

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"Là où il n'y a pas de justice, il ne peut pas y avoir de paix"

par cjvpourwissam

"Là où il n'y a pas de justice, il ne peut pas y avoir de paix"

Les violences policières et plus globalement militaires sont les indicateurs du degré des injustices et des privilèges structurels.

On entend parfois parler qu'il faut un lobby pour contrer les autres lobbys. Ceci revient à dire qu'un impérialisme intérieur (et donc extérieur) serait nécessaire pour en contrer un autre et donc remplacer des injustices par d'autres.

Attention à ne pas devenir bourreaux après en avoir été victimes ! Ca serait la plus grande erreur pour la mémoire du passé et la préservation du futur que l'on pourrait faire. Celui qui ne retient pas les leçons du passé est condamné à les revivre.

NON ! Il nous faut replacer l'homme, faire de la fraternité une valeur effective et mettre les tentacules de l'Etat au second plan. De la même manière que nous comprenons que s'il on est deux, il est dans l’intérêt de chacun de coopérer afin de faire 1+1=3 plutôt de s'entredéchirer et de faire qu'1+1=0, comprenons que si nous sommes des millions il est dans notre intérêt que l'autre puisse répondre à son besoin pour que je puisse en retour mieux satisfaire les miens.

Certains diront que l'homme étant ce qu'il est, les injustices sont inhérentes à l'humanité et que le système actuel est le moins pire. C'est la rhétorique de la tyrannie policière : "accepter des injustices en échange d'une plus grande protection". On nous accuse d' "optimisme naïf" alors qu'ils savent très bien être justes avec les puissants et reconnaitre avec qui ils peuvent être injustes. Les naïfs se sont nos détracteurs.

NON ! Il n'y a aucune concession à faire sur une injustice. Faire une concession sur une injustice, c'est en commettre une deuxième puis une troisième en retour du bâton et donc les multiplier. De la même manière qu'une maison est basée sur un plan, qu'un chef d'oeuvre est basé sur une esquisse, la morale qui est la mère de nos actions se doit d'être parfaite.

Comme disait le pape François récemment : "Là où il y a de l'injustice, il ne peut pas y avoir de la paix" :

http://www.paxchristi.cef.fr/v2/le-pape-francois-donne-des-conseils-pour-la-paix-a-des-milliers-denfants-italiens/

"Là où il n'y a pas de justice, il ne peut pas y avoir de paix"

Comme disait Fanon dans son livre les « Les damnés de la terre » ( http://classiques.uqac.ca/classiques/fanon_franz/damnes_de_la_terre/damnes_de_la_terre.pdf )

« Reprenons la question de l’homme. Reprenons la question de la réalité cérébrale, de la masse cérébrale de toute l’humanité dont il faut multiplier les connexions, diversifier les réseaux et réhumaniser les messages... Pour l’Europe, pour nous-mêmes et pour l’humanité, camarades, il faut faire peau neuve, développer une pensée neuve, tenter de mettre sur pied un homme neuf. »

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Samedi 16 Mai Villepinte

par cjvpourwissam

Samedi 16 Mai Villepinte

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Vendredi 15 Mai Saint-Denis

par cjvpourwissam

Vendredi 15 Mai Saint-Denis

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Mandela

par cjvpourwissam

Mandela

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